Lesjours se suivirent et les rĂ©giments succĂ©dĂšrent aux rĂ©giments, sans nombre et sans fin. Pendant ce temps Ă  Chamlion, au Gravier, Ă  BĂšcherelle et dans le fond de la vallĂ©e, depuis le moulin de la Forge jusqu’à celui des Bruts, tout Ă©tait calme : pas un seul ennemi n’avait Ă©tĂ© aperçu dans la rĂ©gion, et c’est Ă  peine si on entendait au loin des rumeurs inquiĂ©tantes. Le12e rĂ©giment du gĂ©nie (de rĂ©serve) est recréé le 10 juin 1968 comme rĂ©giment affectĂ© Ă  la zone de franchissement du Rhin (devenue en 1984 la division du Rhin). C'est un rĂ©giment de Desguerriers zoulous cĂ©lĂšbrent le couronnement du nouveau roi Misuzulu Zulu, le 20 aoĂ»t 2022 Ă  Nongoma, Ă  300 km north of Durban, en Afrique du Sud. AFP. Les guerriers zoulous arrivent pour Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 AlgĂ©riens, soit 2,28 % de tous les effectifs français. - L’Afrique noire fournit quant Ă  elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français. - Les pertes des unitĂ©s nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs. Leconstat que je peux porter c'est que ces descendants essaient de minimiser l'engagement de leur ailleul, mĂȘme si les conditions de vie , et que l'idĂ©ologie des membres d'une mĂȘme famille aiet pu diffĂ©rer On tourne toujours sur la thĂ©matique lutte contre Bolchevisme. Ce qu'oublie de dire, Ă  mon sens les descendants, c'est que personne n'a forcer les Volontaires Ilest question dans cet article de comprendre les forces qui, tapies dans l’ombre, tirent les ficelles des ONGs qui contribuent Ă  la dĂ©stabilisation qui a cours Ă  l’heure actuelle dans le Golfe de GuinĂ©e, et plus particuliĂšrement en Afrique Centrale. RĂ©vĂ©ler le rĂŽle de couverture que jouent ces ONGs et autres organisations prĂ©tendument philanthropiques dans ce tableau DavidLisnard prĂ©sidait la cĂ©rĂ©monie du souvenir en hommage aux Harkis morts pour la France devant le momnument dĂ©diĂ© Ă  la mĂ©moire des Combattants d’Afrique du Nord, au cimetiĂšre de l’Abadie. Discours de David Lisnard, Maire de Cannes et Vice-PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral Ă  l’occasion de la 12Ăšme journĂ©e nationale en hommage aux Harkis 1ermars 1946. Les 1er et 2e groupes fusionnent pour devenir le 1er groupe parachutiste Ă  Tarbes et les 3e et 4e groupes forment le 2e groupe parachutiste Ă  Bordeaux. Avril 1946. Le 20Ăšme RAP, au complet, fait mouvement sur l’Afrique du Nord. Le rĂ©giment s’installe Ă  Alger, SĂ©tif et Guelma. Juin 1946. Le1er REP Ă©tait l'hĂ©ritier de toutes les unitĂ©s paras LĂ©gion d'Indochine et d'AlgĂ©rie, soit de la compagnie parachutiste du 3Ăšme rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie, prĂ©curseur en la matiĂšre, des 1er, 2Ăšme et 3Ăšme Bataillons Ă©trangers de Parachutistes d'Indochine. C'est le rĂ©giment qui s'illustra en AlgĂ©rie. Pourla guerre de 1939-1945, sur trente six rĂ©giments d’infanterie titulaires de la fourragĂšre rouge, jaune ou verte (MĂ©daille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des rĂ©giments de W5nQBnJ. La question est moins tautologique qu’il n’y paraĂźt. Chacun sait ce qu’on appelle un nom anglo-saxon Ronald Reagan, Bill Clinton, Johnny Hallyday. On peut facilement croiser Dick Rivers Ă  Nice, mais sur le sol amĂ©ricain, la plupart des AmĂ©ricains ont un nom amĂ©ricain. Voici les patronymes dans l’ordre. Smith, Johnson, Williams, Jones, Brown, Davis, Miller, Wilson, Moore, Taylor, Anderson, Thomas, Jackson, White, Harris, Martin, Thompson. Il faut attendre la 18eme place pour trouver le premier nom avec une consonance qui ne soit pas anglo-saxonne Garcia. Pourquoi est-ce Ă©tonnant ? Vous allez me dire qu’au Japon, tous les gens portent des noms japonais. Certes, mais les Etats-Unis sont un pays d’immigration. Et les anglophones n'ont certainement pas reprĂ©sentĂ© la moitiĂ© des immigrants. Aux XVIIIe et XIXeme siĂšcle, il en arrivait non seulement d’Angleterre, d’Ecosse, ou d’Irlande, mais aussi de Pologne, d’Allemagne, de Roumanie, de Russie, de France Ă©galement, beaucoup de Hollande, de Hongrie, d’Espagne ou d’Italie
 Les anglo-saxons Ă©taient-ils plus fĂ©conds que le reste du monde ? Pas du tout. L’explication est non pas dĂ©mographique, mais administrative. Au XIX° siĂšcle, au moment de l’immigration massive, dans les ports de New-York, Boston ou Philadelphie, Ă  peine les immigrants Ă©taient descendus du bateau qu’un officier d’immigration leur faisait prendre un patronyme Ă  consonance anglaise. Condition sine qua non pour pouvoir s’installer sur le sol amĂ©ricain. Sans parler des esclaves venus d’Afrique, qu’on a privĂ© de leur nom vĂ©ritable, pour leur donner une nouvelle identitĂ©. C’est la raison pour laquelle Mohamed Ali, le plus grand boxeur de tous les temps a dĂ©cidĂ© de changer son nom. Au delĂ  mĂȘme de l’aspect religieux. Il s’appelait Cassius Clay. Mais il se doutait bien que ses arriĂšre-arriĂšre-grands-parents, esclaves venus d’Afrique, ne s’appelaient pas Monsieur et Madame Clay en anglais, Clay signifie "argile" ou "terre glaise". On raconte l’histoire d’un vieux Juif venu d’Europe centrale qui se demandait quel nom choisir. Des amis lui avaient conseillĂ© Rockfeller, pour toutes sortes de raisons, et ça lui avait plu. Mais au moment oĂč il dĂ©barque devant l’officier d’immigration avec son gros registre, il a complĂštement oubliĂ© le nom qu’il devait prendre. Alors il dit en yiddish “j’ai oubliĂ©â€. C’est Ă  dire “Shon vergessen”. Et le fonctionnaire a notĂ© sur son carnet John Vergusson. Pourquoi je vous raconte cette anecdote ? J’ai oubliĂ©. Jusqu’à preuve du contraire. Un char Ă  l’effigie de Kadhafi, Bonfire Night » de Lewes Sussex, le 5 novembre 2011 - James McCauley/Rex Fe/REX/SIPA Qu’est-ce qu’une arme ? La rĂ©ponse semble Ă©vidente. Tout objet conçu pour blesser ou tuer », dit le code pĂ©nal français. Oui mais voilĂ , c’est peut-ĂȘtre un peu plus compliquĂ©. En 2007, en pleine normalisation des relations entre la France et la Libye une minute de silence pour se remĂ©morer la visite du colonel Kadhafi Ă  Paris en dĂ©cembre 2007, la tente dans le parc de l’HĂŽtel Marigny, les gardes du corps, les discours
. Eh oui, tout ça nous ne l’avons pas rĂȘvĂ©, c’est arrivĂ©, en pleine normalisation des relations entre la France et la Libye, une sociĂ©tĂ© française du nom d’Amesys, filiale de Bull le fleuron historique de l’informatique française, signe un contrat avec le gouvernement du colonel suite aprĂšs la publicitĂ© Ce qu’Amesys vend Ă  la Libye, c’est un programme du nom de Eagle. La technologie sur laquelle repose Eagle s’appelle DPI, Deep Packet Inspection » ; comme ces trois mots l’indiquent, le DPI permet de plonger dans les paquets d’information qui circulent dans les rĂ©seaux car sur Internet, les informations circulent par petits paquets qui sont dĂ©coupĂ©s Ă  l’émission et rĂ©assemblĂ©s Ă  rĂ©ception. Autrement dit, grĂące au DPI, on peut rĂ©cupĂ©rer Ă  peu prĂšs toute l’information qui circule sur un rĂ©seau e-mail, voix sur IP – c’est-Ă -dire les systĂšmes comme Skype –, messageries instantanĂ©es, requĂȘtes envoyĂ©es aux moteurs de recherche et presque tout le trafic web pour ensuite, l’analyser. Ce que vend Amesys, sociĂ©tĂ© française, au gouvernement libyen, en 2007, c’est un programme qui permet de faire tout cela ou une partie seulement, sur ce point il y a discussion. Mais dans quel but ? Tout est lĂ . Des Libyens surveillĂ©s, convoquĂ©s et torturĂ©s Quand en 2011, est rĂ©vĂ©lĂ©e cette opĂ©ration, grĂące en particulier au travail remarquable des journalistes hackers du site français Amesys oppose plusieurs arguments et notamment celui-ci ce que nous vendons avec Eagle c’est une technologie de lutte contre le terrorisme, si l’acheteur dĂ©cide d’en faire autre chose, ça n’est pas notre problĂšme. Sauf que voilĂ , la police secrĂšte libyenne s’est manifestement servie de Eagle pour surveiller les opposants ce qui Ă©tait bien sĂ»r imprĂ©visible. Quand le pouvoir de Kadhafi est tombĂ©, des reporters du Wall Street Journal ont retrouvĂ© des fichiers individuels de citoyens libyens frappĂ©s du logo d’Amesys, ils ont montrĂ© aussi que certaines personnes surveillĂ©es avaient Ă©tĂ© convoquĂ©es et suite aprĂšs la publicitĂ© Un programme informatique peut-il ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une arme ? La plainte de la FIDH En septembre 2011, une association du nom de Sherpa dĂ©pose plainte auprĂšs du procureur de la RĂ©publique de Paris contre Amesys en accusant la sociĂ©tĂ© d’avoir vendu illĂ©galement un dispositif de surveillance Ă  distance visant les rebelles et l’opposition libyenne. IllĂ©galement » car pour l’association, de tels systĂšmes de surveillance devraient ĂȘtre soumis au mĂȘme rĂ©gime que le matĂ©riel militaire et ne pouvoir ĂȘtre vendus sans autorisation du gouvernement. Autrement dit, Eagle devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une arme. En mars 2012, la plainte est classĂ© sans suite, au prĂ©texte que le systĂšme Eagle n’est pas soumis Ă  l’autorisation en tant que matĂ©riel d’interception, dĂšs lors qu’il est destinĂ© Ă  l’exportation et non pas Ă  utilisation sur le territoire national ». Passons sur le prĂ©supposĂ© de cette dĂ©cision on peut vendre des trucs pourris Ă  des dictatures, mais les utiliser chez nous, ah ça non, pour aller Ă  la conclusion le procureur de la RĂ©publique de Paris considĂšre qu’Eagle n’est pas une arme. En mai 210, c’est au tour de la FĂ©dĂ©ration internationale des droits de l’homme FIDH de dĂ©poser plainte contre Amesys pour complicitĂ© de torture. Un autre biais donc. Une information judiciaire a Ă©tĂ© suite aprĂšs la publicitĂ© Le programme Cause Et mardi, la FIDH toujours, avec Amnesty International, Human Right Watch, Privacy International, Reporters sans frontiĂšre, mais aussi l’Open Technology Institue, tous ont lancĂ© un programme du nom du nom de Cause, pour Coalition Against Unlawful Surveillance Export, soit Coalition contre l’exportation illĂ©gale de technologie de surveillance. Le but est de pousser Ă  une rĂ©glementation internationale sur la vente de ces technologies, rĂ©glementation reposant sur l’assurance que ce matĂ©riel ne servirait Ă  rien qui puisse contrevenir aux droits de l’homme. Oui mais voilĂ , qui a intĂ©rĂȘt Ă  cette rĂ©glementation alors mĂȘme que la vente des ces technologies rapporte de l’argent, mais surtout alors que tous ceux qui ont les moyens – dĂ©mocraties comprises – utilisent ces technologies sur leur territoire et dans des objectifs flous, comme le montre chaque jour l’affaire Snowden ? Je suis trĂšs pessimiste
 A moins que ce soit ça la solution. Faire en sorte que le droit rapproche les technologies de surveillance des armes et que l’image qui surgisse Ă  l’esprit, quand on Ă©voque un pays qui surveille les communications de sa population, ce soit celle d’une arme braquĂ©e sur son peuple. Peut-ĂȘtre faut-il cette image pour que nous rĂ©agissions. Hier, Ă  l'occasion de la JournĂ©e de commĂ©moration de l'abolition de l'esclavage, les deux prĂ©sidents de la RĂ©publique, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assistĂ© Ă  l'inauguration d'un monument dans les jardins du Luxembourg. Les mĂ©dias n'ont retenu de cette journĂ©e que "la complicitĂ© entre les deux prĂ©sidents, et leur bonne humeur" !Pourtant au moment oĂč la cĂ©rĂ©monie dĂ©butait avec un chant rĂ©volutionnaire de 1794, La LibertĂ© des nĂšgres, dans la foule des anonymes, relĂ©guĂ©e bien loin des officiels des cris fusaient de toute part " C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants..."" On est des chiens !"" Y'a que des blancs !"" Les blancs d'un cĂŽtĂ©, les noirs de l'autre..."" On ne se fait pas respecter !"Un peu plus loin un homme dialogue fermement avec un agent de sĂ©curitĂ© " Cette commĂ©moration, c'est fait pour nous mettre en colĂšre."L'agent de sĂ©curitĂ© lui lance "Taisez-vous!"Et l'homme d'exploser " On s'est tu pendant trĂšs longtemps, si on se tait encore aujourd'hui, personne ne saura qu'on est en colĂšre, c'est un scandale..."Une fois encore, on aura pu assister Ă  cette nĂ©gation de la population noire qui vit en France. Hier, il y avait le cercle des officiels, des parlementaires et des cĂ©lĂ©britĂ©s en trĂšs grande majoritĂ© des blancs. Un comble tout de mĂȘme pour cĂ©lĂ©brer l'abolition de l'esclavage. Puis il y avait le reste du monde, et lĂ , comme par hasard, une grande majoritĂ© de un vĂ©ritable scandale. Mais, hier soir Ă  la tĂ©lĂ©vision, cette honteuse discrimination fut occultĂ©e par "les deux prĂ©sidents souriants et mĂȘmes complices"...