Expertsen conception de maisons, nous intervenons sur un vaste secteur, autour d'AndrĂ©zieux-BouthĂ©on et de Monistrol-sur-Loire, allant d'AndrĂ©zieux-BouthĂ©on jusqu’à Saint-Chamond, en passant par Sainte-Foy-Saint-Sulpice.Pour toute question sur le contrat de construction d'une maison ou pour nous confier un projet, n'hĂ©sitez pas Ă  prendre UnsystĂšme de niveau pour le contrat de comportement est Ă  bien des Ă©gards un systĂšme sophistiquĂ© pour amĂ©liorer et façonner le comportement Ă  long terme des Ă©lĂšves. En Ă©tablissant des niveaux, tout comme dans une rubrique de rendement scolaire, vous pouvez façonner le comportement de l'Ă©lĂšve en augmentant lentement les attentes pour Vouslisez actuellement : Contrat de construction de maison individuelle (CCMI) : si le maĂźtre de l'ouvrage a, par son comportement, montrĂ© qu'il souhaitait recevoir l'ouvrage Tues nouvelle, et avec le temps tu feras alors la part des choses. Certains comportements sont supportables, le pire n'est pas un enfant difficile, mais bien souvent des parents difficiles. D'autres choses, demandent de remettre en question la garde de cet enfant, si par exemple cela perturbe par trop TA VIE de FAMILLE. On peut encaisser, Bavardagesou problĂšme de comportement : observation de comportement. Une entrevue avec les parents sera envisagĂ©e en cas de renouvellement. Insolence : renvoi de cours et rapport d’incident Ă©crit. Une entrevue avec les parents sera demandĂ©e. Dans tous les cas, un . rapport d’incident. sera automatiquement adressĂ© Ă  la vie scolaire - Tableau de regles/bonne conduite Ă  la maison Parce que c'est pas facile de trouver un systĂšme oĂč chacun peut s'y retrouver. A chaque famille de mettre ce qu'elle veut en face du nombre de point rouge ou vertâ˜șâ˜șâ˜șâ˜ș Certainsdes points Ă  inclure dans un bon contrat de rĂ©novation sont les suivants: Description complĂšte du projet de rĂ©novation. Y compris tous autres aspects du travail; de dĂ©molition, de rĂ©novation, de reconstruction et de finition et transport. SpĂ©cifications complĂšte et exhaustive des matĂ©riaux. Y compris le type, le modĂšle, le ou les numĂ©raux, CommanderJoker. Cette annĂ©e encore, je vais utiliser les jokers pour gĂ©rer les comportements. Je suis partie du principe que valoriser les bons comportements, c’était plus intĂ©ressant que de pointer les mauvais. Je distribue donc des jokers Ă  mes Ă©lĂšves lorsqu’ils aident un camarade, lorsqu’ils aident Ă  ranger la classe, etc. 21fĂ©vr. 2018 - Une fiche de suivi pour les Ă©lĂšves nĂ©cessitant la mise en place d'un contrat de comportement. Comment ça marche ? En dĂ©but de semaine l'enseignant et l'Ă©lĂšve concernĂ© fixent un objectif que l'Ă©lĂšve devra tenir toute la semaine. L'objectif est Ă©crit par l'Ă©lĂšve sur sa fiche de suivi. Chaque soir l'Ă©lĂšve fait un bilan de Lescontrats de comportement Donner des informations claires Lui apprendre que chaque chose a son temps. Aller en camp sans papa et maman. MaĂźtriser sa voix. Cumuler et diffĂ©rer une rĂ©compense E68AZzd. Vous avez certainement remarquĂ© que le comportement de vos collĂšgues, collaborateurs, 
 influence trĂšs nettement la qualitĂ© des relations que vous entretenez avec eux. Un comportement fuyant et l’on est aussitĂŽt persuadĂ© que l’autre nous ment cela peut aussi relever de l’extrapolation, mais c’est un sujet que j’aborderai dans un autre article. Une personne qui relĂšve du deux de tension’, sera bien Ă©videment perçue comme un passif’, Ă  qui l’on n’aura Ă©videmment pas envie de confier un projet urgent ou un dossier important. Il y aussi l’agressif Ă  qui on ne peut jamais rien demander sans se faire rembarrer. Enfin, il y a celui qui sait ce qu’il veut, qui veut qu’on le respecte et qui respecte les autres. Avec lequel de ces 3 types des personnalitĂ©s au comportement bien marquĂ©, prĂ©fĂšreriez-vous travailler ? Le troisiĂšme, bien sĂ»r, parce qu’il est le plus fiable et le plus transparent’. Mais comment bien repĂ©rer chaque type de comportement ? 1 – le comportement passif Il caractĂ©rise une personne qui gĂ©nĂ©ralement n’agit pas, subit les situations, ne prend pas de dĂ©cision ou le moins possible. Elle a tendance Ă  ne pas avoir confiance en elle, n’intervient que rarement dans les discussions, ne se fait pas respecter et, par voie de consĂ©quence, en ressent une frustration certaine. Elle parle doucement, soutient rarement le regard de son interlocuteur, a souvent l’impression qu’on profite d’elle et le vit comme une injustice permanente. Points clĂ© peu expressif, n’ose pas, peu actif, pas ou peu de confiance en soi, pas ou peu de dĂ©cisions. 2 – le comportement agressif Il caractĂ©rise une personne qui, Ă  l’inverse du passif, s’impose, est toujours actif, impose ses dĂ©cisions aux autres, fait preuve d’une trĂšs grande confiance en elle. Elle est omniprĂ©sente, rien ne l’arrĂȘte, a tendance Ă  profiter des autres elle manifeste peu de considĂ©ration pour les autres, notamment les passifs’. Elle parle vite, souvent fort. Son regard est direct et expressif ne quitte pas des yeux son interlocuteur, avec parfois une pointe de dĂ©fi, le menton vers le haut. Points clĂ© violent, s’impose, tendance Ă  profiter des autres et Ă  l’irrespect, confiance en soi surestimĂ©e, parle fort, dĂ©cisions Ă  l’emporte-piĂšce. 3 – le comportement assertif Il caractĂ©rise une personne qui sait se faire respecter, dĂ©fendre ses droits et ses opinions, tout en respectant ceux des autres. C’est une personne active qui privilĂ©gie le partage. Elle ne s’impose pas, mais propose volontiers, de façon constructive. Elle parle calmement, d’une voix claire. Ses formulations sont comprĂ©hensibles, concices et sans Ă©quivoque, ce qui rend le dialogue harmonieux et intelligent. Ce type de comportement met en confiance, il est propice au closing’, Ă  la signature de contrat. L’assertivitĂ© est l’une des qualitĂ©s fondamentales du leadership. Points clĂ© respect mutuel, efficace, constructif, force de proposition, bonne confiance en soi, sait prendre des dĂ©cisions Ă©quilibrĂ©es, parle clair. Mon commentaire Bien sĂ»r, nous sommes tous un peu de tout ça, passifs/agressifs/assertifs, Ă  des degrĂ©s diffĂ©rents, en fonction des situations et des interlocuteurs. Nous avons tous dans nos relations une personne trĂšs affirmĂ©e au travail qui file doux’ Ă  la maison, et vice-versa ça vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes ! Ce serait formidable si nous Ă©tions tous majoritairement assertifs et trĂšs peu passifs et encore moins agressifs. Alors que faire quand on est confrontĂ© Ă  ce genre d’archĂ©type, que le personnage en question soit un collĂšgue, un patron, un conjoint
 ou bien nous-mĂȘmes ? Pour celĂ , pas de panacĂ©e un travail de dĂ©veloppement personnel permet de prendre conscience d’oĂč on se situe et de s’amĂ©liorer. Quant aux autres, on ne saurait faire Ă  leur place’. Tout juste les inviter Ă  se poser la question
 Des savoir-faire tout simples peuvent s’apprendre facilement – savoir repĂ©rer une extrapolation, – savoir poser une demande, – savoir dire non’, – savoir faire un compliment y compris Ă  soi-mĂȘme, – savoir recevoir un compliment, – savoir Ă©mettre une critique, – savoir recevoir une critique, – savoir engager une discussion sans entrer dans la polĂ©mique, pour ne citer que les principaux. Ces savoir-faire acquis, encore faut-il les appliquer. Et lĂ , quoi de mieux qu’un coach pour vous y entrainer ? Vous avez envie d’ĂȘtre accompagnĂ© sur une problĂ©matique similaire ? N’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  mes services, la premiĂšre rencontre, de diagnostic, est gratuite ! Cliquez sur le lien suivant pour m’envoyer un message et prendre rendez-vous. Si vous souhaitez recevoir un mail Ă  chaque nouvelle parution, rendez-vous sur la page inscription. PS cet idĂ©ogramme signifie bonheur’, joie’ mais aussi musique’. En vĂ©ritĂ©, je devrais plutĂŽt dire canaliser » les comportements voire orienter », car c’est finalement ce que l’on fait. Les gĂ©rer », ce serait peut-ĂȘtre plus apprendre Ă  les supporter mais Ă  vrai dire, ce n’est plus vraiment en ces termes que cela se pose pour moi. Cet article a pour but d’expliquer ma vision des choses, ma façon de faire. Il faut donc prendre tout ce qui est Ă©crit avec beaucoup de recul, le lire comme un tĂ©moignage plus que comme des instructions Ă  suivre Ă  la lettre. Je m’efforcerai de ne pas prendre un ton impĂ©ratif » mais je vous demanderai aussi de faire cet effort de prise de recul, vous qui aurez le courage de lire cet article jusqu’au bout P. J’espĂšre que vous saurez pardonner l’organisation chaotique de ce contenu Ă©crit un peu vite suite Ă  de nombreuses demandes sur les groupes Facebook de professeurs des Ă©coles j’avais plutĂŽt prĂ©vu de me prendre un moment pendant les vacances P. Il ne s’agit pas d’un livre ni d’une thĂšse. Ce n’est que le fruit d’une production faite un peu trop vite un samedi matin aprĂšs une longue semaine et une pĂ©riode chargĂ©e P. Contexte En remplacements, j’ai surtout fait de la maternelle au CP mais j’ai eu, en classe Ă  l’annĂ©e, tous les niveaux du CP au CM1, avec parfois des doubles-niveaux. Comme nombre de dĂ©butantes, j’ai commencĂ© dans des milieux difficiles, obtenant mon premier post dĂ©finitif en milieu de type ZEP, un milieu que je n’ai jamais quittĂ©. Comme beaucoup aussi, j’ai connu les classes difficiles, oĂč l’on semblait avoir rĂ©uni tous les cas » ou une Ă©crasante majoritĂ©. J’ai aussi toujours aimĂ© Ă©changer avec mes collĂšgues, soit pour m’instruire de leurs conseils, soit pour rĂ©flĂ©chir Ă  leurs difficultĂ©s et, peut-ĂȘtre, les aider aussi Ă  mon tour. Bref, mon expĂ©rience est avant tout basĂ©e sur des Ă©lĂšves qui ont un cadre Ă  gĂ©omĂ©trie variable lorsqu’ils arrivent Ă  l’école, qui ne veulent pas, pour beaucoup, venir en classe ou qui sont en trĂšs grande difficultĂ© scolaire, au point qu’ils rejettent parfois toute tĂąche qui risquerait de les mettre en Ă©chec
 voire la personne qui les leur demande. Dans ces milieux-lĂ , on marche sur des Ɠufs ! J’expose ce contexte car ce que je mets en place depuis deux ans peut avoir ses limites. Tout d’abord, je l’ai Ă  peine testĂ© avec des CM mais ce que j’en ai vu me dit que cela devrait tout de mĂȘme fonctionner. Ensuite, peut-ĂȘtre que ce que je fais serait plus difficile Ă  mettre en place avec des Ă©lĂšves plus difficiles
 ou peu adaptĂ©, peut-ĂȘtre mais je ne crois pas P avec des Ă©lĂšves plus commodes. Les grands principes Les grands principes sont ceux que vous connaissez dĂ©jĂ , mais qui n’ont pas Ă©tĂ© assez dĂ©taillĂ©s Ă  l’IUFM me concernant ce que j’essayerai de faire ensuite. Ces grands principes que j’évoque ici sont les grandes lignes qui dirigent mon attitude. Plus loin, vous trouverez le systĂšme que j’utilise cette annĂ©e. La sĂ©curitĂ© affective On nous parle sans cesse d’une autoritĂ© bienveillante » sans nous dire comment » et, qui plus est, on nous ajoute souvent juste derriĂšre le fameux Vous n’ĂȘtes pas lĂ  pour les aimer », de peur, peut-ĂȘtre, que le sentimentalisme nous empĂȘche d’Ɠuvrer au bien-ĂȘtre de nos Ă©lĂšves. Je dis que c’est tout le contraire ! Ce que j’ai vu de commun dans tous les milieux difficiles, c’est que nombres d’élĂšves ont avant tout besoin d’ĂȘtre rassurĂ©s affectivement, de sentir qu’ils sont important pour nous, qu’on les aime. Je ne parle pas d’un amour mĂšre Ă  enfant ni de l’amour que vous pouvez portez Ă  votre conjoint, mais il serait vain de prĂ©tendre, selon moi, que l’on n’aime pas ses Ă©lĂšves alors qu’on se donne corps et Ăąme pour eux durant dix mois, au point que nous n’ayons pour beaucoup pratiquement plus de vie sociale en dehors des vacances et des weekends si ce n’est moins encore quand on dĂ©bute, que nos semaines sont quasi-exclusivement centrĂ©es sur la prĂ©paration, la correction, la rĂ©flexion de notre activitĂ© en classe. Je dois mĂȘme avouer que, parfois, certains Ă©lĂšves me manquent d’une annĂ©e sur l’autre et certains vont jusqu’à me dire que je leur manque aussi P ! Je ne pense pas pour autant que cela fasse de moi une affreuse maitresse qui a oubliĂ© oĂč Ă©tait sa place et celle de ses Ă©lĂšves. Au contraire, ce climat aide Ă  instaurer un respect mutuel, entre le professeur et les Ă©lĂšves mais aussi entre les Ă©lĂšves eux-mĂȘmes. Ce climat de classe si apaisĂ© permet aux Ă©lĂšves de se lancer dans la tĂąche, de prendre le risque d’échouer car il sait que cela ne remettra jamais en cause le regard que le professeur et que ses camarades portent sur lui. Il sera toujours aimĂ©, mĂȘme s’il n’y arrive pas. Cela signifie aussi qu’il n’apprend plus pour ĂȘtre aimĂ©, pour faire plaisir, mais il apprend car il a envie d’apprendre, de progresser et dĂ©couvre petit Ă  petit la satisfaction de la rĂ©ussite ce qui demande bien sĂ»r, d’un point de vue didactique, un intĂ©rĂȘt tout particulier pour la diffĂ©renciation
 mais c’est un autre sujet !. Tant qu’il ne sera pas rassurĂ© sur l’affection qu’on lui porte et l’importance qu’on lui accorde, sur la stabilitĂ© de ces sentiments, je crois que l’enfant aura toujours tendance Ă  chercher Ă  se rassurer ou, s’il est plus grand, risque vite de se mettre en opposition systĂ©matique face Ă  la mĂ©chante maitresse qui ne l’aime pas de toute façon » et dans ce cas-lĂ , certains peuvent aller jusqu’à vous pourrir activement l’existence. C’est pour cela que je n’hĂ©site pas Ă  leur rappeler Ă  quel point ils sont beaux, Ă  quel point ils sont sages, Ă  quels point ils sont intelligents, Ă  quels point ils sont gentils, quitte Ă  en faire trop. J’utilise mĂȘme cette façon de procĂ©der, avec les plus petits attention, avec les plus grands, aux mots choisis, pour dĂ©samorcer certaines situations. Maitresse, il n’arrĂȘte pas de regarder ce que je fais ! – Mais c’est parce que tu es trĂšs intelligent et qu’il voudrait ĂȘtre aussi fort que toi ! Laisse-le regarder, s’il rĂ©flĂ©chit bien en te regardant faire, il pourra apprendre. » Il n’est pas rare que l’autre Ă©lĂšve acquiesce, car il y a un peu de vrai dans tout ça. Je peux aussi dire, pour un Ă©lĂšve qui se retourne sans arrĂȘt Mais c’est parce que tu es trop mignon ! Je le comprends. » Je demande au second Ă©lĂšve de cesser tout de mĂȘme et hop ! les petits problĂšmes sont rĂ©glĂ©s avec le sourire. Ce n’est pas Ă  faire avec tous les Ă©lĂšves. Je pense notamment au trop mignon » pour un Ă©lĂšve qui regarde souvent une Ă©lĂšve de l’autre sexe avec des CM oĂč les hormones peuvent parfois avoir dĂ©jĂ  commencĂ© leur ouvrage ! Dans ce cas-lĂ , je vais plutĂŽt avoir tendance Ă  voir l’élĂšve qui se retourne sans cesse en apartĂ© pour lui demander de se concentrer. Autre Ă©lĂ©ment au final, le carnet de liaison ne me sert pratiquement jamais Ă  Ă©crire des mots sur le mauvais comportement. S’il commence Ă  y avoir trop de mots, c’est qu’il est largement temps de tĂ©lĂ©phoner aux parents voire de les rencontrer. Ce n’est d’ailleurs pas que pour l’enfant, c’est aussi pour Ă©viter de crĂ©er un blocage du cĂŽtĂ© de la famille. Par contre, le carnet de liaison me sert Ă  Ă©crire des mots positifs et individualisĂ©s. Je peux Ă©crire un petit pavĂ© sur les progrĂšs, sur les efforts, sur les rĂ©ussites de l’élĂšve. C’est quelque chose dont l’enfant est trĂšs fier, dont les parents le sont tout autant. Au dĂ©but, les parents se disent surpris, dĂ©concertĂ©s
 mais dans tous les cas ravis ! DĂ©dramatiser, graduer les erreurs de comportement Autre chose, que je ne faisais pas du tout au dĂ©but de ma carriĂšre c’est dĂ©dramatiser. Il y a tant de petites erreurs de comportement qui ne sont pas si graves mais qui peuvent devenir bien plus grosses si on s’y attarde trop. Un Ă©lĂšve bavarde, continue son travail alors qu’on a demandĂ© de ramasser, tapote du pied par terre, joue avec sa rĂšgle bruyamment pendant qu’on parle
 Pas besoin de crier, pas besoin de punir, parfois pas besoin mĂȘme de parler. Un regard insistant peut suffire, sinon je glisse le prĂ©nom de l’élĂšve dans ma phrase en changeant l’intonation subitement, ou alors, dĂšs que j’ai fini ma phrase et cherche du matĂ©riel photocopie, cahier, etc, je glisse une petite phrase au concernĂ©. Bref, mĂȘme si ça m’agace fortement car j’ai naturellement une faible tolĂ©rance au bruit, je prends sur moi et je m’exprime avec douceur. Il n’y a que si l’avertissement est rĂ©pĂ©tĂ© Ă  de nombreuses reprises que je suis susceptible d’en venir Ă  mon systĂšme de comportement que j’expliquerai plus loin. Autre exemple un Ă©lĂšve se moque » en changeant le prĂ©nom d’un autre Ă©lĂšve. Tout de suite, les sirĂšnes harcĂšlement » se mettent Ă  sonner Ă  l’intĂ©rieur de moi. Et malheureusement, au dĂ©but de ma carriĂšre, j’avais tendance Ă  hurler dĂšs qu’une moquerie » avait lieu. Sauf que cela ne fait souvent qu’encourager les moqueries Ă  se rĂ©pĂ©ter et Ă  gagner en intensité  de ce que j’ai pu en observer en tout cas. DĂšs qu’il y a un phĂ©nomĂšne de ce genre, j’appelle les deux Ă©lĂšves concernĂ©s. Je demande Ă  l’élĂšve victime » de s’exprimer et de dire Ă  celui d’en face ce qu’il a fait et ce qui ne lui a pas plu. Avant de donner la parole Ă  l’autre, j’interviens en prĂ©cisant que je ne pense pas qu’il voulait se moquer, qu’il ne voulait pas faire mal, mais qu’il trouvait juste cela drĂŽle. Puis je rappelle que si l’autre ne rit pas, alors on n’a pas le droit de continuer car tout le monde a le droit d’ĂȘtre heureux Ă  l’école. Je laisse alors la parole Ă  cet autre qui avoue en gĂ©nĂ©ral trĂšs vite et s’excuse. Le problĂšme s’arrĂȘte souvent lĂ . S’il rĂ©cidive ou si d’autres le font, on recommence. Si cela ne se calme pas, alors seulement j’en viens Ă  mon systĂšme de sanction. Par contre, si un Ă©lĂšve frappe, alors je sanctionne immĂ©diatement aprĂšs une discussion tout de mĂȘme, au moment oĂč le changement de couleur sera compris et acceptĂ©. Je leur fait rappeler les rĂšgles la violence est interdite et ce pourquoi elle l’est. Ils comprennent trĂšs bien qu’ils soient sanctionnĂ©s car, puisqu’ils me voient assez tolĂ©rante, puisqu’ils voient que je leur laisse le droit Ă  l’erreur et le droit de se corriger, il savent que je ne sanctionne pas pour rien ». C’est vĂ©ritablement un concept clĂ© de ma façon de fonctionner. Si vous ĂȘtes tolĂ©rants envers eux, ils le seront aussi envers vous. CombinĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© affective, vous aurez dĂ©jĂ , normalement, quelque chose de vraiment plus apaisĂ© normalement. On dit souvent que les Ă©lĂšves difficiles sont intolĂ©rants Ă  l’injustice », que vous devez donc ĂȘtre parfait, toujours parfaitement juste et donc ne jamais commettre aucune erreur de jugement. Est-ce vĂ©ritablement possible ? J’en suis en tout cas incapable. Il m’est dĂ©jĂ  arrivĂ© de me tromper et, dans ce cas, je m’ en excuse face aux concernĂ©s ou toute la classe si je m’en rends compte aprĂšs. Si j’ai toujours donnĂ© l’exemple de la tolĂ©rance, alors, en gĂ©nĂ©ral, ils acceptent mes excuses et le problĂšme gĂ©nĂ©rĂ© par mon erreur n’en est plus un ! J’ai d’ailleurs mĂȘme vu des Ă©lĂšves vouloir chercher l’injustice en leur faveur comme preuve de mon affection Ă  leur Ă©gard, comme preuve que je les aime plus que l’autre, et donc avoir du mal Ă  accepter que je ne punisse pas l’autre
 mais petit Ă  petit, c’est quelque chose qui se calme lorsqu’ils comprennent Ă  quel point ils sont importants, et beaux, et merveilleux Ă  mes yeux. Bref, retour au premier chapitre » P. Il est aussi important de demander aux Ă©lĂšves qui se plaignent c’est grave ? ». Parfois, ils rĂ©alisent qu’il est plus simple de laisser couler et de passer Ă  autre chose que de dramatiser un petit rien. Etre un modĂšle Je voulais appeler ce chapitre ne pas stigmatiser », mais cette expression me fatigue. Elle est utilisĂ©e partout en formation pour nous pointer du doigt, nous vilaines maitresse ou nous vilains maitres qui stigmatisons sans cesse car nous donnons des punitions, excluons un Ă©lĂšve de la classe, etc. Ne pas stigmatiser » est devenu l’expression qui nous interdit presque tous les moyens de sanctions que nous connaissons sans jamais nous expliquer ce que nous devrions ou pouvons faire. Cela dit, avec le temps et les expĂ©riences, j’ai appris Ă  donner du sens Ă  cette expression, Ă  me l’approprier. Lorsqu’un Ă©lĂšve fait une faute, une faute grave violence, moquerie intentionnelle, vol, etc., la tentation est forte de hurler ou de le rĂ©primander publiquement afin de bien marquer le coup, de montrer Ă  tous le destin » de ceux qui l’imiteraient, d’en faire un exemple. Le temps m’a appris, je crois, que c’est une erreur. Par cette attitude, on lĂ©gitime que les autres Ă©lĂšves agissent de mĂȘme, le rejettent, l’excluent, se moquent, etc. De ce fait, soit lui se sentira encore plus acculĂ© et n’aura pas les moyens de se reprendre, soit les autres risquent de commettre d’autres Ă©carts de conduites moqueries, bousculades, violence, etc.. Je prĂ©fĂšre donc, pour ce qui est grave surtout, rĂ©gler cela uniquement avec le ou les concernĂ©s. Je prĂ©fĂšre faire preuve de discrĂ©tion. C’est en cela que je parle d’ĂȘtre un modĂšle ». Si on crie, si on est mĂ©chant » ce n’est pas de la mĂ©chancetĂ© mais dans les yeux d’un enfant, c’est souvent compris ainsi devant tous, alors les Ă©lĂšves nous imiteront et ce qui n’était qu’un incident isolĂ© deviendra un mouvement de classe ». Si on est calme, si on diffĂšre, si on agit en toute discrĂ©tion avec uniquement les concernĂ©s, alors les Ă©lĂšves auront plus de chances de faire de mĂȘme. Cela Ă©vite aussi, chez les grands, les grandes histoire mĂ©lodramatiques qu’ils peuvent se monter parfois Ă  coup de bandes contre bandes » ou, plus souvent, de bandes contre un individu ». Ils ne peuvent plus prendre Ă  parti les autres, ils ne peuvent plus faire pression par le nombre car ils sauront que vous ne gĂ©rerai jamais les problĂšmes de cette façon et ne vous laisserez pas dĂ©border. Je ne dis pas qu’ils n’essayeront pas mais je pense que ça ne peut que s’apaiser de cette façon. Enfin, gĂ©rer les problĂšmes en public, devant tous, ajoute une pression supplĂ©mentaire sur les Ă©paules du fautif » qui aura tendance Ă  se rĂ©fugier plus facilement dans le mensonge. C’est contraire Ă  ce que je mets en place justement. L’importance de la vĂ©ritĂ© L’une des premiĂšres choses que je cherche Ă  Ă©tablir dans ma classe, c’est la vĂ©ritĂ©. Les Ă©lĂšves ne doivent pas me mentir ni se mentir entre eux. Établir cette vĂ©ritĂ© est un levier essentiel qui me fait gagner beaucoup de temps pour rĂ©gler les problĂšmes. En fin d’annĂ©e, je n’ai en gĂ©nĂ©ral plus aucun Ă©lĂšve qui ne me rĂ©siste longtemps sur ce point certains ont le mensonge en moyen de dĂ©fense automatique, pour ceux-lĂ , il faut parfois accepter un premier mensonge pour l’encourager Ă  dire la vĂ©ritĂ© ensuite. Cela dit, le plus dur
 c’est d’y arriver ! Et lĂ , je coince un peu car je ne sais pas forcĂ©ment comment j’y arrive et cela m’oblige Ă  prendre du recul sur ma pratique pour l’analyser et la comprendre. Je ne suis pas sure d’ĂȘtre exhaustive ici. Tout d’abord, dĂšs que nous voyons les rĂšgles de la classe, nous insistons sur l’importance de la vĂ©ritĂ© et les consĂ©quences du mensonge plus de copains, plus de confiance. J’insiste aussi sur mon attitude une erreur avouĂ©e me montre que l’élĂšve a compris son erreur et qu’il va faire des efforts, donc je ne me fĂąche pas. Par contre, si l’élĂšve me ment, je risque de me fĂącher vraiment trĂšs trĂšs fort car cela veut dire qu’il ne reconnait mĂȘme pas son erreur et donc qu’il n’a ni envie de la rĂ©parer, ni envie de s’amĂ©liorer
 et que cela n’est pas possible ! Je leur explique aussi que, trĂšs souvent, si un adulte demande qu’est-ce que tu as fait ? », c’est qu’il a vu, ou qu’un autre adulte a vu et le lui a rapportĂ©. Il n’est donc pas trĂšs malin de mentir et ce n’est pas la peine d’essayer. En gĂ©nĂ©ral, j’en ai toujours un ou deux qui essayent en dĂ©but d’annĂ©e, et je leur tiens tĂȘte, quitte Ă  perdre 10 minutes de rĂ©crĂ©ation, quitte Ă  le sanctionner. Je l’oblige Ă  me regarder dans les yeux, je sors mon regard de maitresse trĂšs fĂąchĂ©e ou un autre si un autre est plus adaptĂ© et j’insiste, encore et encore Je veux la vĂ©ritĂ© ». Une fois que je l’obtiens, je lĂšve les sanctions, je ne punis pas derriĂšre car il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© puni et je le dis par le temps qu’il a perdu. Je lui fais aussi remarquer Ă  quel point on se sent mieux quand on dit la vĂ©ritĂ©, et Ă  quel point il Ă©tĂ© malheureux quand il m’a menti. Certains rĂ©sistent au fil des semaines ou des mois mais il ne faut jamais lĂącher ! Si un Ă©lĂšve me ment vraiment, refuse dĂ©finitivement de me dire la vĂ©ritĂ© et si je suis sure de moi, alors c’est une grosse sanction dans mon systĂšme actuel double changement de couleur, mais aussi en gĂ©nĂ©ral un appel aux parents voire un RDV. Sans aller jusqu’à traiter l’élĂšve de menteur devant ses parents je dĂ©conseille, il est essentiel de mettre au courant les parents de cet incident pour qu’ils puissent aussi se faire le relais de notre discours et insister, eux aussi, sur l’importance de la vĂ©ritĂ©. Il ne le font pas toujours, mais le simple fait de prĂ©venir les parents peut parfois faire son effet sur l’élĂšve qui ne souhaite pas que ça aille aussi loin. Je dĂ©conseille par contre le coup de tĂ©lĂ©phone jouĂ© » en classe avec son tĂ©lĂ©phone portable devant tous, ça ne poussera pas l’élĂšve Ă  avouer, cf. paragraphe prĂ©cĂ©dent. Mon fonctionnement en classe C’est peut-ĂȘtre la partie la moins importante. D’abord, parce que ce fonctionnement en classe ne fonctionne qu’à condition que tous les grands principes explicitĂ©s ci-dessus. Ensuite, parce que je ne suis moi-mĂȘme pas forcĂ©ment convaincue de tout. Il me manque notamment la dimension positive » du systĂšme. Ce que j’ai testĂ©, ce que j’ai Ă©cartĂ© J’ai testĂ© le systĂšme Ă  4 couleurs Ă  la semaine et Ă  la demi-semaine et, dans tous les cas, je ne le trouve pas adaptĂ© aux Ă©lĂšves en difficultĂ© du point de vue du comportement. En effet, ces enfants ont besoin de reprendre de zĂ©ro chaque matin. Je reste donc, mĂȘme avec des CE2, Ă  un systĂšme Ă  la journĂ©e. Cela dit, avec des CM1 ou CM2, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de glisser progressivement d’un systĂšme quotidien Ă  un systĂšme sur 2 jours, puis Ă  la semaine, en explicitant que plus on grandit, moins on nous laisse l’opportunitĂ© de reprendre de zĂ©ro et qu’il faut donc commencer Ă  s’entraĂźner. Je ne pense pas qu’il soit utile de parler d’assumer », car cela n’a rien Ă  voir je pense. Le poids de leurs erreurs, ils le portent dĂ©jĂ  bien assez. J’ai aussi testĂ© d’appliquer des sanctions en fonction des couleurs si tu es dans le orange -5 minutes, dans le rouge ce sera -10min, etc. Le postulat que je faisais en dĂ©but de carriĂšre Ă©tait qu’ils se ficheraient bien de leur couleur si elle n’était pas accompagnĂ©e d’une sanction. En fait, de ce que j’ai testĂ©, c’est plutĂŽt tout le contraire ! Si le fait d’ĂȘtre orange enlĂšve 5 minutes de rĂ©crĂ©ation, alors l’élĂšve fait sa punition » et hop, il est dispensĂ© de toute nĂ©cessitĂ© de rĂ©flexion. On a beau discuter avec eux aprĂšs ces minutes de privation, il n’en sort pas plus que si on ne l’avait pas appliquĂ©. Ils ne rĂ©flĂ©chiront pas forcĂ©ment par eux-mĂȘmes, ils attendront que vous le fassiez pour eux. Ou alors, ils essayeront de deviner ce que vous voulez entendre et cela ne fera rien progresser car ils n’en seront pas plus convaincus. N’oublions pas les soucis que ça peut causer car, soit vous devez toujours ĂȘtre de service, soit donner la liste aux maitresses de service mais cela peut gĂ©nĂ©rer des conflits entre collĂšgues. J’ai testĂ© aussi la fiche de rĂ©flexion. Le problĂšme, c’est qu’elle ne reste efficace qu’avec les bons Ă©lĂšves et les sages les deux en mĂȘme temps. Les Ă©lĂšves en difficultĂ© se retrouvent confrontĂ©s Ă  leurs limites en matiĂšre d’expression, les Ă©lĂšves en opposition Ă©criront un magnifique J’ai rien fait » qui ne le fera pas avancer. Au contraire, on lui a donnĂ© un outil pour ĂȘtre encore plus en opposition et pour l’exprimer ! J’ai testĂ© aussi l’échelle oĂč l’on peut monter et descendre, et donc aller plus haut que le vert. Cela dit, c’est un vrai casse-tĂȘte qui prend un temps fou et n’est pas toujours trĂšs juste. En plus, les Ă©lĂšves avaient fini par enregistrer que s’ils croisaient les bras trĂšs vite pour revenir au calme, alors je devais les monter d’une case », avec toute la frustration que cela occasionnait quand je ne le faisais pas. Les plus rĂ©fractaires n’en sont pas devenus plus sages. Avec ce systĂšme, j’ai créé l’idĂ©e qu’ĂȘtre sage » Ă©tait quelque chose qui pouvait ĂȘtre ponctuel. Peu importe que je frappe un Ă©lĂšve, si je reviens au calme trĂšs vite en classe je finirai par me rattraper. » La faute et sa rĂ©paration ne sont plus en lien, on les a dĂ©connectĂ©s. En plus, ĂȘtre sage Ă©tait confondu avec paraĂźtre sage ». J’ai testĂ© aussi avec rattrapage d’une couleur Ă  la fin de la journĂ©e pour un systĂšme quotidien ou demi-journĂ©e pour un systĂšme bi-hebdomadaire. Ceci je le garde car il est important qu’ils puissent voir que, quelle que soit leur erreur, je ne les condamne pas ils sont des enfants et peuvent apprendre de ces erreurs, Ă©voluer, s’amĂ©liorer. Je voulais mettre les bons points », Ă  une Ă©poque. Et puis on m’a dit que l’inspecteur n’aimait pas ça. J’ai voulu me faire mon propre avis en fouillant ici et lĂ . Et puis, je n’ai pas pu m’empĂȘcher d’ĂȘtre d’accord avec ceux qui disaient qu’on leur apprenait alors Ă  ne travailler que pour la rĂ©compense. Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de remarquer que des Ă©lĂšves travaillaient apparemment bien avec une collĂšgue aux bons points et qu’ils envoyaient balader la suivante parce que c’est pas juste, l’autre maitresse, elle nous donnait des cartes ! ». Du coup, peut-on considĂ©rĂ© qu’ils ont vĂ©ritablement appris Ă  bien travailler si cela ne se transfert pas dans un autre contexte ? Est-ce vĂ©ritablement une bonne chose de les avoir rendu dĂ©pendant de la rĂ©compense ? Je sais que, d’une certaine façon, les bons points rĂ©pondent au besoin de matĂ©rialiser notre reconnaissance envers ceux qui font bien et permet, assez souvent, de bons rĂ©sultats. Cela dit, celui qui ne reçoit jamais de bon point, celui pour qui justement a le plus besoin de s’amĂ©liorer le systĂšme fonctionne-t-il pour lui ? C’est l’un des grands problĂšmes de tous les systĂšmes punitifs et de tous les systĂšmes de rĂ©compenses. C’est en fait, probablement, l’un des grands problĂšmes de tous les systĂšmes de gestion du comportement. Je n’ai pas encore toutes les rĂ©ponses et je sais que, mĂȘme si mon fonctionnement actuel fonctionne sans problĂšme depuis deux ans, je tomberai un jour sur un Ă©lĂšve avec lequel ça ne fonctionnera pas et cet Ă©lĂšve m’obligera Ă  me remettre en cause et me permettra, du coup, de m’amĂ©liorer encore. Ce que je fais aujourd’hui Je disais donc systĂšme de loin perfectible, notamment parce qu’il fonctionne par changement de couleur Ă  la faute ». Perfectible car, Ă  part par mes paroles et mes mots dans le carnet de liaison, je ne suis pas sure que tous les enfants en rĂ©ussite se sentent suffisamment valorisĂ©s. Ma rĂ©flexion suit son cours
 J’ai donc une simple affiche avec 4 colonnes de couleurs vert, jaune, orange, rouge. Toutes les Ă©tiquettes sont en vert en dĂ©but de journĂ©e. Comme je l’ai dit plus haut, je l’utilise peu mais du coup, quand je l’utilise ça fonctionne. Par exemple, deux Ă©lĂšves bavardent sans cesse. Je le leur fais remarquer depuis des jours. Eh bien, au bout d’un moment, sans forcĂ©ment dire quelque chose, je dĂ©place leurs Ă©tiquettes. En gĂ©nĂ©ral, le calme revient immĂ©diatement dans la classe car c’est quelque chose de rare et donc cela signifie clairement trop, c’est trop » ! Dans une journĂ©e, je ne vais en gĂ©nĂ©ral dĂ©placer qu’une ou deux Ă©tiquettes d’une couleur la plupart du temps. Parfois, en fin de semaine, je peux en dĂ©placer 4 ou 5 s’ils sont vraiment pĂ©nibles. Les jours de pĂ©nibilitĂ© extrĂȘme, ça peut ĂȘtre la moitiĂ© de la classe P. Bref, je ne me fixe pas de quota mais je pense que ces valeurs peuvent donner un ordre d’idĂ©e et permettre de comparer nos degrĂ©s de tolĂ©rance » qui sont propre Ă  chacun, entendons-nous bien, l’essentiel c’est que ça fonctionne. J’essaye de laisser plus de chances Ă  un Ă©lĂšve en difficultĂ© de comportement, notamment pour Ă©viter qu’il passe son annĂ©e dans le rouge et que ça le braque. Comme je ne dĂ©place que rarement, comme il n’y a pas un systĂšme prĂ©cis de 3 avertissements avant le changement » par exemple, personne ne me fait jamais de remarques sur le sujet. Cela dit, j’ai dĂ©jĂ  eu des t’es plus sympa avec lui que moi », et dans ce cas j’explique de prĂ©fĂ©rence en diffĂ©rant l’explication pour ne pas tomber dans le piĂšge de on lance la maitresse sur une explication pour ne pas travailler » que les CM pratiquent souvent. Travailler sur la notion de handicap peut ĂȘtre trĂšs constructif dans ce cas-lĂ . Mais tout ça est un autre thĂšme encore ! Ce changement de couleur n’est associĂ© Ă  aucune sanction. Le jaune n’est pas grave, cela veut dire qu’on a fait un petit Ă©cart et, de toute façon, si on est sage ensuite, on retourne dans le vert le soir. Le orange est un peu plus grave, ça fait dĂ©jĂ  deux fois ! Il faut rĂ©flĂ©chir pour se reprendre. Le rouge veut dire qu’aujourd’hui, ce n’était vraiment pas une bonne journĂ©e. Il ne sert Ă  rien de culpabiliser l’enfant ni de lui faire des reproches. Je ne punis pas en plus. Il n’y a pas forcĂ©ment rendez-vous ou mot. Le simple fait que l’enfant colorie sa petite case en rouge le soir le force Ă  rĂ©flĂ©chir, car il devra montrer cette couleur Ă  ses parents Ă  la fin de la semaine, et en gĂ©nĂ©ral, il est en vert ou jaune le lendemain ! Je n’oublie pas de souligner les progrĂšs dĂšs les premiĂšres minutes du lendemain Je sens qu’aujourd’hui, tu es plus concentrĂ© et que tu as envie de mieux faire. » L’idĂ©e qu’on dĂ©veloppe en classe, c’est que toutes les rĂšgles existent soit pour leur sĂ©curitĂ©, soit pour que tout le monde puisse travailler. Quand on ne les respecte pas, on se punit tout seul car on travaille mal ou on se met en danger. La couleur est un indicateur et un outil de suivi pour les parents. J’ai, cette annĂ©e, un Ă©lĂšve qui me dit Je m’en fiche de ma couleur, c’est qu’une couleur » mais cela n’empĂȘche qu’il devient beaucoup plus calme aprĂšs un changement si je ne l’accule pas. Reste qu’il faudra que je travaille encore ça avec lui, car il doit prendre conscience que c’est pour lui qu’il doit bien se comporter, pas pour moi, pas pour ses parents. Parfois, les conditions de travail sont trop mauvaises, car trop d’agitation et de dissipation gĂ©nĂ©rale. Ces jours de pĂ©nibilitĂ© extrĂȘme », je passe en alerte rouge ». Cette alerte rouge » peut durer quelques jours. Je leur explique que j’ai l’impression qu’ils pensent pouvoir faire des bĂȘtises car ils vont se rattraper ensuite mais que ce n’est pas le but le but, c’est d’ĂȘtre calme et prĂȘt Ă  apprendre tout de suite. Alors, pour qu’ils s’entraĂźnent Ă  faire bien tout de suite, ils ne pourront plus remonter pendant l’alerte rouge. Du coup, les sages ne sont pas punis par ce systĂšme et beaucoup redoublent d’efforts pour ne pas changer de couleur. Cela dure rarement plus de deux jours. Le lundi, on reprend sans alerte rouge. Ils savent qu’ils doivent collectivement regagner le droit de se rattraper par leur comportement, ils doivent aussi s’encourager mutuellement, se motiver Ă  mieux faire. Bref, le collectif prend le relais et soutient les efforts individuels. Les sanctions Les sanctions sont rares, mais toujours en lien avec la faute. S’il bavarde, il est mis seul, mais je lui prĂ©cise souvent Ce n’est pas une punition, c’est pour que tu te concentres mieux ». S’il ment, se moque, bavarde, il doit s’excuser mais surtout se corriger et s’engager Ă  faire des efforts pour ne plus recommencer et je l’y aiderai si besoin. S’il a fait mal Ă  un autre, il doit venir avec cet autre, se dĂ©noncer de lui-mĂȘme puis accompagner l’élĂšve pour qu’il mette de l’eau, vĂ©rifie qu’il n’a pas de bobo ou se fasse soigner il perd donc du temps de jeu mais rĂ©pare son erreur. S’il est trop agitĂ©, s’il dĂ©range trop la classe, alors il peut perdre son service sur le temps de la journĂ©e car il n’est plus en Ă©tat de le faire un service doit aider la classe, pas dĂ©ranger. Bref, je n’ai rien de trĂšs prĂ©cis pour le coup ! Je fais au cas par cas et, comme cela reste assez rare et de plus en plus rare d’ailleurs, ce n’est jamais discutĂ©. Il m’arrive de priver partiellement de rĂ©crĂ©ation si l’élĂšve ne reconnait pas ses tords sur un temps de rĂ©crĂ©ation car je n’ai alors pas la garantie qu’il corrigera son comportement. VoilĂ , j’espĂšre que cet article aura pu aider quelques uns. Je pense que je le corrigerai et l’étofferai au fur et Ă  mesure que me viennent d’autres idĂ©es et que je rĂ©alise tout ce que j’ai oubliĂ© de dire ! N’hĂ©sitez pas Ă  partager vos petits trucs en commentaire. J’ajouterai plus tard un paragraphe sur les petits trucs » de gestion. Je partagerai aussi probablement mes supports et mes rĂšgles de classe dans un futur proche. Je dois aussi parler de ma gestion des conflits ! Cet article fait partie du Rallye-liens Gestion des conflits et comportements en classe . Vous y trouverez d’autres articles sur la thĂ©matique, notamment avec des idĂ©es en matiĂšre de gestion de classe, de conseil des Ă©lĂšves, etc. Afficher les vidĂ©os de contrat de comportementParcourez 146 575 photos et images disponibles de contrat de comportement, ou lancez une nouvelle recherche pour explorer plus de photos et images.